Patricia de Gorostarzu
On Day 1 at SIHH we visited Cartier and had a chance to get some quick and replica cartier watches dirty live shots of the new models, including the www.attrinity.com Astrocalendaire, the Earth and Moon tourbillon, the Night & Day, and the new Calibre de Cartier Diver. This post also includes links to WatchTime��s earlier posts on these models, which include images provided by Cartier. The new release that is generating the most buzz is the Rotonde de Cartier Astrocalendaire perpetual calendar tourbillon. The calendar information is arranged in three concentric circles, each on its own level. The day is indicated on the replica cartier Ballon Bleu innermost circle, followed by the month on the center and the date on the outer circle. Small windows move around these displays to indicate the current month, day and date, The tourbillon resides at the center of these displays. A hand on the replica cartier santos back of the watch indicates the leap year. The movement replaces the springs and levers typically found in perpetual calendar movements with gears, eliminating the risk of breakage and allowing setting of all displays by the crown. You can read more and see complete specs here . The Astrocalendaire will be produced in a limited edition of 100 pieces in platinum priced at 150,000 euros. The Rotonde de Cartier Earth and Moon features what Cartier calls a ��secret�� moon display. The round tourbillon at 6 o��clock represents the disk of the moon. With the push of a button, a blue disk covers as much of the tourbillon as needed to represent the current moon phase. The display at 12 o��clock indicates two time zones. See more images and specifications here. See our original write-up of this piece on the page linked above. The Earth and Moon will be produced in a limited edition of 50 pieces in platinum with a lapis dial priced at 200,000 euros.

Monthly Archives: juin 2020

Alt : Dossier de presse – D’Est en Ouest – Route 66

Alt : Dossier de presse – Exposition Galerie Agathe Gaillard – Route 66

Alt : Dossier de presse – Exposition à la Galerie Agathe Gaillard – Route 66

Art : Dossier de Presse – Voyage sur la route 66

Alt : Dossier de presse – Ici & Là

Alt : Dossier de presse – Face à Face

Patricia de Gorostarzu a passé cinq semaines à traverser les Etats-Unis d’est en ouest, en suivant la trace de la mythique Route 66, avec son imposante chambre photographique. Au retour, elle nous raconte les paysages, les objets et les visages qu’elle a rencontré. Ce livre est un témoignage unique sur une Amérique contemporaine et authentique.

Introduction

En descendant de l’avion à Chicago, le cœur battant, j’étais partagée entre l’excitation et l’angoisse face aux 3500 km de route à parcourir avec 120 kg de matériel, à travers huit états, avant d’atteindre Los Angeles. Sachant ne pouvoir compter que sur la bonne volonté de ceux que j’allais rencontrer, je me demandais aux prémisses de ce voyage si les gens allaient se prêter au jeu. L’idée de départ, largement influencée par la lecture de Steinbeck, était de parcourir la légendaire Route 66 à la poursuite des fantômes de la grande dépression.

Cette route, parfois appelée Mother Road, est aujourd’hui tombée dans l’oubli après avoir été l’une des artères principales des Etats-Unis. À son heure de gloire, jalonnée de diners, de clubs et de drive-in aujourd’hui à l’abandon, elle a vu défiler les belles américaines pleines de familles partant en vacances mais aussi les fermiers et ouvriers agricoles poussés par la misère à tout laisser derrière eux pour partir vers la Californie en quête de travail.

Tout au long de cette route, nous avons cherché à rencontrer des gens qui aient pu connaître de près ou de loin le Dust Bowl.

Loin des clichés en quadrichromie des paysages de l’Ouest, c’étaient bien les visages et les émotions que je cherchais à capturer au cours de ce voyage en forme de ballade folk-rock.

Pour moi, l’âme de la route 66 ce ne sont pas les paysages, aussi splendides soient-ils, mais les gens. Une Amérique à l’intérieur de l’Amérique, celle des petites villes où l’on sait prendre le temps de vivre, d’accueillir le voyageur.

Par goût et par choix esthétique, j’avais emporté avec moi une chambre Sinar 20×25 et une développeuse Polaroïd 20×25. Plus j’avançais dans le voyage plus je réalisais que ce choix était parfaitement en accord avec mon approche puisque, les contraintes techniques imposaient d’elles-même de passer du temps avec chacune des personnes photographiées. L’utilisation du Polaroïd m’a permis de remettre à chacun son portrait et donc d’établir un réel échange. La générosité et la complicité rencontrées ont fait de ce voyage l’une des expériences les plus fortes de ma vie.

En revoyant les clichés, l’envie d’écrire une page sur chacune de ces personnes a été très forte, mais j’ai préféré laisser parler les visages. C’est avec les yeux et avec le cœur que j’ai parcouru la Route 66 et c’est ainsi, avec les yeux et le cœur, que j’aimerais que ce livre soit accueilli.

Édité par Édition Flagstaff 

Format 25 cm x 25 cm – 96 pages – Parution 2002

Prix Public 39 Euros

Patricia de Gorostarzu pose un regard sensible et mélancolique sur le monde qu’elle parcourt inlassablement. Elle capte par touches subtiles la force évocatrice des visages qu’elle croise et des lieux qu’elle traverse, pour nous en restituer la force et la poésie. Ce petit ouvrage présente plusieurs séries de photographies représentatives de son travail.

Préface de Michel Pampelune, fondateur du label indépendant Fargo.

Il y a dans la plupart des photos de Patricia de Gorostarzu une mélancolie, une jolie nostalgie. On a souvent l’habitude de se méprendre sur le sens du mot « nostalgie » et de confondre celle-ci avec du passéisme. Or ce n’est pas le cas, la première revêtant, à mes yeux, une douceur et un optimisme. Quelque chose qui ne s’explique pas, uniquement par le parti pris du sépia.

À bien des égards, les photos de Patricia me font penser aux travaux d’Edward S. Curtis (à ses innombrables photos sur les Indiens d’Amérique) et à ceux d’Ansel Adams qui consacra quasiment toute son œuvre aux merveilleux paysages des parcs naturels américains. De ces deux maîtres, Patricia a emprunté un savoir-faire. Sans m’étendre sur des considérations techniques, Patricia a choisi de réaliser ses photographies en noir et blanc en utilisant la technique de la prise de vue « à la chambre ». Version moderne des premiers appareils, la volumineuse chambre photographique nécessite une mise en place complexe, sans pour autant faire trop de chichis ou élaborer une mise en scène trop sophistiquée car, bien souvent, le sujet doit être capté sur le vif. Le procédé ainsi que l’utilisation de  ce type d’appareil ne sont pas étrangers au fait de produire cette « jolie » nostalgie dont on parlait plus haut.

Les photos de Patricia de Gorostarzu sont à l’image du film L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux. Robert Redford disait avoir voulu rendre hommage au mode de vie des cow-boys et à leur environnement avant que ceux-ci ne disparaissent. Il a réalisé une carte postale empreinte de mélancolie, pleine d’amour et de bienveillance pour son sujet. Un regret du paradis perdu, fortement marqué d’idéalisme aussi. Le travail de Patricia m’évoque des sentiments semblables.

Ayant la chance de la compter parmi mes amies, j’ai eu l’occasion de participer aux préparatifs de son voyage photo consacré à la Route 66 qui a fait l’objet  d’une publication, et je ne pense pas me tromper en disant que ce petit bout de femme énergique et passionné s’attache aussi à capter ces « paradis perdus ».

Qu’il s’agisse d’un gang de bikersqu’on laisserait bien tranquille dans d’autres circonstances ou d’un Indien oublié du rêve américain –un pléonasme- dont notre photographe « vola l’âme » au cours de périple sur la mythique Route 66, les travaux de Patricia n’évitent jamais la réalité, dans une quête aussi vaine qu’utopique de la beauté absolue. Mais ils véhiculent toujours un certain idéalisme, un désir naturel, une inclinaison, consciente ou pas, à faire triompher le beau à chaque fois. C’est particulièrement vrai sur la photo du jeune homme prise dans un quartier-ghetto d’Albuquerque, Nouveau-Mexique : une vraie petite gueule d’ange qui porte à la ceinture une machette avec un coup-de-poing américain en guise de manche.

C’est sous les coups de feu et la menace de se faire braquer que Patricia déguerpira de ce coin du Nouveau-Mexique !

Producteur d’un label indépendant (Fargo) qui fait la part belle à la scène folk, rock, country, je l’ai rencontrée autour des musiques de Neal Casal, Ryan Adams ou encore Chris Whiley (ils figurent tous les trois ans dans cet ouvrage). Tous deux indépendants, notre détermination à mener nos passions respectives  aussi loin que possible nous a rapprochés. C’est cette musique qui a inspiré à Patricia ce voyage sur la Route 66. La route et le rock partagent la même histoire, Chuck Berry, puis les Rolling Stones chantaient Get Your Kicks On Route 66. D’ailleurs, rien de mieux qu’une voiture pour écouter du rock … Je m’égare. Si ce n’est que chaque page de cet ouvrage respire la musique rock. Et c’est normal, car la vie de Patricia se nourrit de musiques.

Aussi reconnaissante envers ce qui l’inspire, elle prend des photos qui nous évoquent à leur tour des notes, des chansons.

Comment, par exemple, admirer sa vision de New York sans penser au club Max’s Kansas City et à la scène jazz de la « Grosse Pomme » ? Comment ne pas imaginer les chansons de cow-boys psychédéliques comme celles de Gram Parsons et de Mark Olson à la vue de ses clichés  du désert de Mojave ?

C’est peu dire aussi que les photos de cet ouvrage ont une dimension cinématique : le livre se compose de saynètes, de road-movies thématiques – la route, le désert, New York…À l’instar de certains films de Terrence Malick et de David Lynch (Une histoire vraieen particulier) ou des récits d’auteur tels que ceux de Chris Offutt ou Jim Harrison, les photos de Patricia ont la faculté de libérer notre imaginaire pour nous  nous évoquer histoires et notes de musique . 

Le road-photo tient là l’un de ses artisans les plus inspirés.

Édité par Édition Pyramyd ntcv – Collection Design et Designer

Format 15,3 cm x 16 cm – 120 pages – Parution 2005

Prix public 13 Euros

De 2004 à 2005, pendant un peu plus d’un an, à raison d’un voyage par mois, Patricia de Gorostarzu a sillonné, avec son « Hasselblad », tous les quartiers de New York. Ses photographies en noir et blanc, prises sur le vif au fil de ses pérégrinations et de ses rencontres, peuvent apparaître insolites et d’un autre temps. Elles sont pourtant un reflet sans paillettes, un témoignage étonnant de ce qu’est la « Big Apple » à l’orée du deuxième millénaire…

Préface d’Éric Bibb, troubadour.

New York City, la ville où je suis né, la ville où j’ai grandi, a été le terrain d’apprentissage idéal pour la vie de musicien que je me suis choisie. J’avais le monde entier sur un plateau, apporté par les gens, les langues et les musiques qui composaient mon quotidien. Les treize premières années, nous habitions dans le Queens, qui deviendrait le port d’attache de nombreux artistes hip-hop aujourd’hui célèbres. Dans ma rue cohabitaient tant bien que mal des familles de multiples origines – philippines, irlandaises, portoricaines, italiennes, arméniennes, polonaises, chinoises, afro-américaines – qui toutes voulaient leur part du rêve américain. L’air était empli d’espoir, d’ambition et de fierté communautaire. Nous étions tous des immigrants avec dans leurs bagages des plats et des musiques d’autres rives. Une musique ou un plat qui auraient semblé exotiques à un gamin de l’Oklahoma faisaient partie de mon quotidien. C’est le plus beau cadeau de New York à ses citoyens : la possibilité de rencontrer et de nouer une amitié avec des gens issus de toutes les tribus du monde, occasion en or de former sa propre opinion sur ces personnes qui sont si différentes de sa propre famille. Lorsque j’ai emménagé à Paris à l’âge de dix-huit ans, j’étais bien armé pour la vie dans un autre village mondial.

L’endroit que je préférais à New York était et reste, Greenwich Village. Dès l’âge de onze ans, j’y effectuais une sorte de pèlerinage deux fois par semaine, une fois pour mon cours de guitare avec Myron, qui habitait sur MacDougal Street, et tous les dimanches pour le rassemblement des chanteurs de folk à Washington Square Park. Mes jeunes oreilles se délectaient de cette profusion de sons fascinants sortis d’instruments tout aussi incroyables –banjos, harmonicas, guitares, tambours métalliques, flûtes, bongos – qui se mêlaient aux voix se frottant à tous les répertoires, du blues aux chants de marins. C’est là que j’ai découvert quel était mon destin. C’est là que m’a été donné un avant-goût de l’avenir qui m’attendait.

Quand j’ai rencontré Patricia à Paris, il y a quelques années, il eut comme une reconnaissance. Même si elle n’avait pas pris la photo de mon meilleur album (Diamond days), je ne serais pas moins un fervent admirateur de son travail. Ses photos dévoilent tout un monde de surprises qui pourtant s’offre à nous avec ce je-ne-sais-quoi d’immédiatement familier. Elle a une façon bien à elle de se couler dans le monde qu’elle photographie. C’est donc pour moi tout à la fois un honneur et un plaisir de contribuer, même modestement, à cette magnifique collection de clichés de ma ville natale.

Édité par Édition Pyramyd ntcv

Format 21 cm x 21 cm – 160 pages – Parution 2007

Prix Public 29 Euros – (Épuisé)

  • Musée Réattu

Musée Réattu – dossier de presse

Alt : Musée Réattu – La botte secrète