Patricia de Gorostarzu
On Day 1 at SIHH we visited Cartier and had a chance to get some quick and replica cartier watches dirty live shots of the new models, including the www.attrinity.com Astrocalendaire, the Earth and Moon tourbillon, the Night & Day, and the new Calibre de Cartier Diver. This post also includes links to WatchTime��s earlier posts on these models, which include images provided by Cartier. The new release that is generating the most buzz is the Rotonde de Cartier Astrocalendaire perpetual calendar tourbillon. The calendar information is arranged in three concentric circles, each on its own level. The day is indicated on the replica cartier Ballon Bleu innermost circle, followed by the month on the center and the date on the outer circle. Small windows move around these displays to indicate the current month, day and date, The tourbillon resides at the center of these displays. A hand on the replica cartier santos back of the watch indicates the leap year. The movement replaces the springs and levers typically found in perpetual calendar movements with gears, eliminating the risk of breakage and allowing setting of all displays by the crown. You can read more and see complete specs here . The Astrocalendaire will be produced in a limited edition of 100 pieces in platinum priced at 150,000 euros. The Rotonde de Cartier Earth and Moon features what Cartier calls a ��secret�� moon display. The round tourbillon at 6 o��clock represents the disk of the moon. With the push of a button, a blue disk covers as much of the tourbillon as needed to represent the current moon phase. The display at 12 o��clock indicates two time zones. See more images and specifications here. See our original write-up of this piece on the page linked above. The Earth and Moon will be produced in a limited edition of 50 pieces in platinum with a lapis dial priced at 200,000 euros.

Category : Publications

UNICPIC – 2022

La couverture de ce livre est parée d’un tirage original d’une des 225 photographies présentées au fil des pages. Cela fait de chacun des 225 exemplaires de cet ouvrage une oeuvre unique.

Patricia de Gorostarzu a passé cinq semaines à traverser les Etats-Unis d’est en ouest, en suivant la trace de la mythique Route 66, avec son imposante chambre photographique. Au retour, elle nous raconte les paysages, les objets et les visages qu’elle a rencontré. Ce livre est un témoignage unique sur une Amérique contemporaine et authentique.

Introduction

En descendant de l’avion à Chicago, le cœur battant, j’étais partagée entre l’excitation et l’angoisse face aux 3500 km de route à parcourir avec 120 kg de matériel, à travers huit états, avant d’atteindre Los Angeles. Sachant ne pouvoir compter que sur la bonne volonté de ceux que j’allais rencontrer, je me demandais aux prémisses de ce voyage si les gens allaient se prêter au jeu. L’idée de départ, largement influencée par la lecture de Steinbeck, était de parcourir la légendaire Route 66 à la poursuite des fantômes de la grande dépression.

Cette route, parfois appelée Mother Road, est aujourd’hui tombée dans l’oubli après avoir été l’une des artères principales des Etats-Unis. À son heure de gloire, jalonnée de diners, de clubs et de drive-in aujourd’hui à l’abandon, elle a vu défiler les belles américaines pleines de familles partant en vacances mais aussi les fermiers et ouvriers agricoles poussés par la misère à tout laisser derrière eux pour partir vers la Californie en quête de travail.

Tout au long de cette route, nous avons cherché à rencontrer des gens qui aient pu connaître de près ou de loin le Dust Bowl.

Loin des clichés en quadrichromie des paysages de l’Ouest, c’étaient bien les visages et les émotions que je cherchais à capturer au cours de ce voyage en forme de ballade folk-rock.

Pour moi, l’âme de la route 66 ce ne sont pas les paysages, aussi splendides soient-ils, mais les gens. Une Amérique à l’intérieur de l’Amérique, celle des petites villes où l’on sait prendre le temps de vivre, d’accueillir le voyageur.

Par goût et par choix esthétique, j’avais emporté avec moi une chambre Sinar 20×25 et une développeuse Polaroïd 20×25. Plus j’avançais dans le voyage plus je réalisais que ce choix était parfaitement en accord avec mon approche puisque, les contraintes techniques imposaient d’elles-même de passer du temps avec chacune des personnes photographiées. L’utilisation du Polaroïd m’a permis de remettre à chacun son portrait et donc d’établir un réel échange. La générosité et la complicité rencontrées ont fait de ce voyage l’une des expériences les plus fortes de ma vie.

En revoyant les clichés, l’envie d’écrire une page sur chacune de ces personnes a été très forte, mais j’ai préféré laisser parler les visages. C’est avec les yeux et avec le cœur que j’ai parcouru la Route 66 et c’est ainsi, avec les yeux et le cœur, que j’aimerais que ce livre soit accueilli.

Édité par Édition Flagstaff 

Format 25 cm x 25 cm – 96 pages – Parution 2002

Prix Public 39 Euros

Patricia de Gorostarzu pose un regard sensible et mélancolique sur le monde qu’elle parcourt inlassablement. Elle capte par touches subtiles la force évocatrice des visages qu’elle croise et des lieux qu’elle traverse, pour nous en restituer la force et la poésie. Ce petit ouvrage présente plusieurs séries de photographies représentatives de son travail.

Préface de Michel Pampelune, fondateur du label indépendant Fargo.

Il y a dans la plupart des photos de Patricia de Gorostarzu une mélancolie, une jolie nostalgie. On a souvent l’habitude de se méprendre sur le sens du mot « nostalgie » et de confondre celle-ci avec du passéisme. Or ce n’est pas le cas, la première revêtant, à mes yeux, une douceur et un optimisme. Quelque chose qui ne s’explique pas, uniquement par le parti pris du sépia.

À bien des égards, les photos de Patricia me font penser aux travaux d’Edward S. Curtis (à ses innombrables photos sur les Indiens d’Amérique) et à ceux d’Ansel Adams qui consacra quasiment toute son œuvre aux merveilleux paysages des parcs naturels américains. De ces deux maîtres, Patricia a emprunté un savoir-faire. Sans m’étendre sur des considérations techniques, Patricia a choisi de réaliser ses photographies en noir et blanc en utilisant la technique de la prise de vue « à la chambre ». Version moderne des premiers appareils, la volumineuse chambre photographique nécessite une mise en place complexe, sans pour autant faire trop de chichis ou élaborer une mise en scène trop sophistiquée car, bien souvent, le sujet doit être capté sur le vif. Le procédé ainsi que l’utilisation de  ce type d’appareil ne sont pas étrangers au fait de produire cette « jolie » nostalgie dont on parlait plus haut.

Les photos de Patricia de Gorostarzu sont à l’image du film L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux. Robert Redford disait avoir voulu rendre hommage au mode de vie des cow-boys et à leur environnement avant que ceux-ci ne disparaissent. Il a réalisé une carte postale empreinte de mélancolie, pleine d’amour et de bienveillance pour son sujet. Un regret du paradis perdu, fortement marqué d’idéalisme aussi. Le travail de Patricia m’évoque des sentiments semblables.

Ayant la chance de la compter parmi mes amies, j’ai eu l’occasion de participer aux préparatifs de son voyage photo consacré à la Route 66 qui a fait l’objet  d’une publication, et je ne pense pas me tromper en disant que ce petit bout de femme énergique et passionné s’attache aussi à capter ces « paradis perdus ».

Qu’il s’agisse d’un gang de bikersqu’on laisserait bien tranquille dans d’autres circonstances ou d’un Indien oublié du rêve américain –un pléonasme- dont notre photographe « vola l’âme » au cours de périple sur la mythique Route 66, les travaux de Patricia n’évitent jamais la réalité, dans une quête aussi vaine qu’utopique de la beauté absolue. Mais ils véhiculent toujours un certain idéalisme, un désir naturel, une inclinaison, consciente ou pas, à faire triompher le beau à chaque fois. C’est particulièrement vrai sur la photo du jeune homme prise dans un quartier-ghetto d’Albuquerque, Nouveau-Mexique : une vraie petite gueule d’ange qui porte à la ceinture une machette avec un coup-de-poing américain en guise de manche.

C’est sous les coups de feu et la menace de se faire braquer que Patricia déguerpira de ce coin du Nouveau-Mexique !

Producteur d’un label indépendant (Fargo) qui fait la part belle à la scène folk, rock, country, je l’ai rencontrée autour des musiques de Neal Casal, Ryan Adams ou encore Chris Whiley (ils figurent tous les trois ans dans cet ouvrage). Tous deux indépendants, notre détermination à mener nos passions respectives  aussi loin que possible nous a rapprochés. C’est cette musique qui a inspiré à Patricia ce voyage sur la Route 66. La route et le rock partagent la même histoire, Chuck Berry, puis les Rolling Stones chantaient Get Your Kicks On Route 66. D’ailleurs, rien de mieux qu’une voiture pour écouter du rock … Je m’égare. Si ce n’est que chaque page de cet ouvrage respire la musique rock. Et c’est normal, car la vie de Patricia se nourrit de musiques.

Aussi reconnaissante envers ce qui l’inspire, elle prend des photos qui nous évoquent à leur tour des notes, des chansons.

Comment, par exemple, admirer sa vision de New York sans penser au club Max’s Kansas City et à la scène jazz de la « Grosse Pomme » ? Comment ne pas imaginer les chansons de cow-boys psychédéliques comme celles de Gram Parsons et de Mark Olson à la vue de ses clichés  du désert de Mojave ?

C’est peu dire aussi que les photos de cet ouvrage ont une dimension cinématique : le livre se compose de saynètes, de road-movies thématiques – la route, le désert, New York…À l’instar de certains films de Terrence Malick et de David Lynch (Une histoire vraieen particulier) ou des récits d’auteur tels que ceux de Chris Offutt ou Jim Harrison, les photos de Patricia ont la faculté de libérer notre imaginaire pour nous  nous évoquer histoires et notes de musique . 

Le road-photo tient là l’un de ses artisans les plus inspirés.

Édité par Édition Pyramyd ntcv – Collection Design et Designer

Format 15,3 cm x 16 cm – 120 pages – Parution 2005

Prix public 13 Euros

De 2004 à 2005, pendant un peu plus d’un an, à raison d’un voyage par mois, Patricia de Gorostarzu a sillonné, avec son « Hasselblad », tous les quartiers de New York. Ses photographies en noir et blanc, prises sur le vif au fil de ses pérégrinations et de ses rencontres, peuvent apparaître insolites et d’un autre temps. Elles sont pourtant un reflet sans paillettes, un témoignage étonnant de ce qu’est la « Big Apple » à l’orée du deuxième millénaire…

Préface d’Éric Bibb, troubadour.

New York City, la ville où je suis né, la ville où j’ai grandi, a été le terrain d’apprentissage idéal pour la vie de musicien que je me suis choisie. J’avais le monde entier sur un plateau, apporté par les gens, les langues et les musiques qui composaient mon quotidien. Les treize premières années, nous habitions dans le Queens, qui deviendrait le port d’attache de nombreux artistes hip-hop aujourd’hui célèbres. Dans ma rue cohabitaient tant bien que mal des familles de multiples origines – philippines, irlandaises, portoricaines, italiennes, arméniennes, polonaises, chinoises, afro-américaines – qui toutes voulaient leur part du rêve américain. L’air était empli d’espoir, d’ambition et de fierté communautaire. Nous étions tous des immigrants avec dans leurs bagages des plats et des musiques d’autres rives. Une musique ou un plat qui auraient semblé exotiques à un gamin de l’Oklahoma faisaient partie de mon quotidien. C’est le plus beau cadeau de New York à ses citoyens : la possibilité de rencontrer et de nouer une amitié avec des gens issus de toutes les tribus du monde, occasion en or de former sa propre opinion sur ces personnes qui sont si différentes de sa propre famille. Lorsque j’ai emménagé à Paris à l’âge de dix-huit ans, j’étais bien armé pour la vie dans un autre village mondial.

L’endroit que je préférais à New York était et reste, Greenwich Village. Dès l’âge de onze ans, j’y effectuais une sorte de pèlerinage deux fois par semaine, une fois pour mon cours de guitare avec Myron, qui habitait sur MacDougal Street, et tous les dimanches pour le rassemblement des chanteurs de folk à Washington Square Park. Mes jeunes oreilles se délectaient de cette profusion de sons fascinants sortis d’instruments tout aussi incroyables –banjos, harmonicas, guitares, tambours métalliques, flûtes, bongos – qui se mêlaient aux voix se frottant à tous les répertoires, du blues aux chants de marins. C’est là que j’ai découvert quel était mon destin. C’est là que m’a été donné un avant-goût de l’avenir qui m’attendait.

Quand j’ai rencontré Patricia à Paris, il y a quelques années, il eut comme une reconnaissance. Même si elle n’avait pas pris la photo de mon meilleur album (Diamond days), je ne serais pas moins un fervent admirateur de son travail. Ses photos dévoilent tout un monde de surprises qui pourtant s’offre à nous avec ce je-ne-sais-quoi d’immédiatement familier. Elle a une façon bien à elle de se couler dans le monde qu’elle photographie. C’est donc pour moi tout à la fois un honneur et un plaisir de contribuer, même modestement, à cette magnifique collection de clichés de ma ville natale.

Édité par Édition Pyramyd ntcv

Format 21 cm x 21 cm – 160 pages – Parution 2007

Prix Public 29 Euros – (Épuisé)

Patricia de Gorostarzu continue son exploration urbaine en noir et blanc. Après New York – objet d’un livre publié chez Pyramyd – elle pose son regard et son objectif sur Marseille. 
Ville cosmopolite aux multiples visages, Marseille ne se dévoile pas facilement, il n’est pas simple d’en découvrir toute la poésie et la magie qui s’y dégage. Pour Patricia, le parallèle entre New York et Marseille est d’une évidence frappante. Les similitudes entre ses deux villes l’ont tellement fasciné qu’elle a décidé d’y poser ses valises. 

Patricia de Gorostrazu évite les clichés et les écueils de la caricature et pose un regard empreint de tendresse et de profondeur sur la cité Phocééenne. Elle a su apprivoiser tous les paradoxes qui composent Marseille et nous transmettre, à travers ses photographies, la magie de cette ville.

Préface de Karine Zibaut

Cité d’Ombres et de Lumières 

Marseille. Marseille est un nom qui résonne immédiatement, chargé d’idées reçues et d’images références. Qui n’a pas en lui une projection de Marseille ? Forte personnalité, la cité phocéenne est un mythe. Mais qui la pense belle a priori ?  

Belle et non séduisante, Marseille fait naître un chant d’amour éternel chez ceux qui s’y sont posés. Un amour si souvent incompris. Belle Marseille ? Elle est tellement plus que ça… 

J’ai compris à quel point j’étais de Marseille le jour où j’en suis partie. J’emporte partout avec moi ses couleurs, ses rivages, ses excès, ses rires, ses lumières… Mais rares sont les Marseillais qui la quittent vraiment. Dans cette ville qui est un pays à elle toute seule, on a le sentiment d’avoir le monde sur un plateau et qu’ailleurs c’est encore ici. Futurs visiteurs, je vous annonce tout de suite la couleur : ailleurs, c’est forcément moins bien qu’ici ! 

Marseille se mérite. Voilà le secret de ces images fortes et troublantes. Marseille s’est donnée à Patricia car elle a senti la générosité du regard posé sur elle. Ce livre respire à chaque image la profondeur d’une rencontre entre une artiste unique et une ville exceptionnelle. 

Marseille et Patricia de Gorostarzu devaient se rencontrer. Elles se sont données l’une à l’autre, complices, espiègles, tendres. Ces images émouvantes sont une évidence.

Marseille la solaire, la multicolore résonnant d’accents épicés, a été conquise par les jeux d’ombres et de lumières de Patricia. Et là, miracle ! Le noir et blanc la révèle enfin telle qu’elle est dans le cœur des siens. 

Marseille la Phocéenne est blanche comme le soleil aveuglant, comme la pierre en plein midi, comme la ferveur de Notre Dame, comme les anges qui traînent dans ses rues. Marseille l’insoumise est noire, sombre comme ses histoires dignes des plus fantastiques polars, comme les ragots que l’on comporte à son sujet, comme l’ombre si douce en été, comme la nuit qui la sublime et préserve ses plus beaux secrets. 

En noir et blanc, Marseille est bien plus que belle…

Merci Patricia de m’offrir cette préface. Elle me permet d’écrire ma tendresse pour Marseille. Elle m’offre le bonheur de dire toute mon admiration à une artiste d’exception, de te dire à quel point j’aime la précieuse amie et la femme magnifique que tu es. 

Je regarde émue et fière ce livre qui rend hommage à la ville de mon enfance avec une si belle sincérité. 

Marseille a été un merveilleux écrin pour qu’une fois encore tu m’emportes à tes côtés.

Édité par Édition Pyramyd ntcv

Format 21 cm x 21 cm – 160 pages – Parution 2008

Prix Public 29 Euros – (Épuisé)

Préface de Arielle PONS SABAL LECCO

Face à Face en forme d’inventaire des styles contemporains, ce projet est un véritable paradoxe : quoi de plus intemporel que le nu ? Présente sur les parois des grottes, dans les temples de l’Antiquité et les tableaux des grands maîtres, la nudité est représentée depuis la nuit des temps, toutes cultures et ethnies confondues.

Les portraits rassemblés dans ce livre sont en quelque sorte un état des lieux des looks de notre époque. Quoi de neuf depuis le passage à l’an 2000 ? Comment exprimer sa personnalité dans une société où (presque) tout est permis ?

Et si l’habit ne fait pas le moine, qui est le moine sous son habit ? Oui, finalement, qui sommes nous vraiment sous la couche protectrice de notre « look » ?

Patricia de Gorostarzu revient à ses premières amours, la force et la beauté du nu. Elle y ajoute ici sa fascination pour la mode et avoue avoir pris un immense plaisir à confronter ainsi le modèle dans sa vérité nue avec l’image qu’il souhaite projeter vers les autres. Jamais voyeur, le regard de Patricia de Gorostarzu est au contraire empreint de délicatesse et de respect. Pour elle, notre vêtement conditionne en partie notre comportement et nous nous sentons plus forts lorsque nous sommes en accord avec notre apparence.

C’est visiblement le cas des personnages qui peuplent ce beau livre. Il y a ceux qui s’exposent, avec de véritables « déclarations d’identité » et puis ceux qui se cachent… pour mieux se dévoiler. Tous différents mais tous beaux dans la sincérité qu’impose cette démarche. Ils sont venus comme ils sont dans la vie, ont choisi d’avoir ou pas un accessoire qui en dit un peu plus long sur eux. Pour chacun d’eux l’expérience a été joyeuse et ça se voit !

Ceux qui connaissent le travail de cette photographe-voyageuse reconnaîtront la petite musique qui accompagne son univers. Le périple qu’elle nous offre cette fois est plus intime mais nul besoin de vastes horizons pour qu’il souffle dans ces pages un sentiment de liberté enchanter.

Édité par Édition Gründ

Format 19 cm x 20 cm – 175 pages – Parution 2009

Prix public 19,95€ Euros

De 2008 à 2010, Patricia de Gorostarzu a sillonné les routes d’une vingtaine d’États, sur plus de 20 000km, à la recherche des derniers vestiges du « Rêve Américain ». Cette Amérique des années 1950 à 1970 qui la faisait rêver dans sa jeunesse et qui la fait encore rêver. Munie de sa chambre photographique qui date de cette époque et de ses tous derniers films Polaroid, car eux aussi ont fini par disparaître devant l’avénement du numérique, elle a photographié, au hasard de mes rencontres, les traces de ce temps qui s’effacent…

Elle nous rapporte de ses balades sur des routes qui n’en finissent jamais, un témoignage émouvant d’une Amérique où le temps semble s’être arrêté sur une époque légendaire. Derrière chaque image, on entend encore le « son vinyle » d’un air de rock’n’roll sortir d’un juke-box, des bribes d’un discours enflammé de Martin Luther King à la télévision, le ronronnement des 8 cylindres d’une voiture rutilante qui transporte une jeunesse belle et insouciante…

« Vintage America » est un reflet sans paillettes, un témoignage étonnant de ce qu’il reste des vestiges du rêve Americain.

Préface de Kyle Eastwood

J’ai grandi sur la côte, dans le centre de la Californie, la région d’écrivains tels que John Steinbeck et Robert Louis Stevenson.Adolescent, j’ai lu leurs livres qui, à leur tour, m’ont mené vers des auteurs de la Beat Generation, Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Burroughs, et leurs voyages à la découverte des États-Unis. Intrigués par leur expérience de la « route », des amis et moi avons décidé d’explorer par nous mêmes ce vaste pays. Pendant plusieurs années consécutives, nous avons ainsi sillonné l’Idaho, le Colorado et le Wyoming. Traversé les déserts du Nevada, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique. À plusieurs reprises, nous avons même poussé jusqu’à Chicago et New York.
Au cours de ces voyages, je me souviens d’avoir contemplé le crépuscule sur les grandes plaines, admiré de glorieux levers de soleil dans le désert et traversé de toutes petites villes qui paraissaient au bord de l’extinction.
C’est l’esprit de cette Amérique-là qu’a saisi Patricia de Gorostarzu dans ses splendides photographies en noir et blanc.
Ses clichés ont un caractère spontané, comme s’ils avaient été pris depuis une voiture en mouvement et, en même temps, ils sont méticuleusement cadrés.
Étant moi-même un musicien de Jazz et un grand amateur de la musique et de la culture Américaine des années 50 et 60. Nombre des photos de ce livre m’ont rendu nostalgique de cette grande époque aujourd’hui disparue.
Le travail de Patricia de Gorostarzu rend un brillant hommage à cette Amérique, et ses photos son assurément parmi mes préférées.
Kyle Eastwood

Pour accompagner son travail photographique, Patricia de Gorostarzu a choisi les nouvelles de cinq jeunes auteurs américains, qui entrent en résonance particulière avec ses tirages. Scott Wolven, Dan Chaon, Brady Udall, Benjamin Percy, et Richard Lange. La littérature et la photographie réunies donnent une dimension particulière à cette Amérique que Patricia de Gorostarzu saisit à merveille.

Édité par Édition Albin Michel

Format 22 cm x 28 cm – 192 pages – Parution 2010

Prix Public 29 Euros

Chez Albin Michel

Patricia de Gorostarzu, après avoir publié son road-trip américain (Vintage America, Albin 2010), nous emmène dans un tout autre voyage. Pendant un an, elle est partie à la découverte des acteurs de l’action sociale. Ce qui n’était qu’au début qu’un simple reportage pour Malakoff-Médéric est devenu, au fil de ses contacts, une véritable aventure au coeur de l’humain. Elle a su photographier avec pudeur celles et ceux qui se trouvent, pour des périodes plus ou moins longues, dans une situation de détresse. En regard, elle a saisi l’humanité des acteurs de l’action sociale, dans la diversité de leurs métiers et de leurs parcours. Un tendre kaléidoscope de portraits, des deux « côtés » de l’action sociale.

Préface de Patricia de Gorostarzu

Lorsque Malakoff Médéric m’a proposé de réaliser des portraits d’hommes et de femmes qui font l’Action sociale du Groupe, c’est-à-dire de gens en difficulté et de ceux qui les aident, j’ai été séduite par le côté humain de la proposition. Séduite par l’idée de ces vies qui se croisent, de ces vies, en fin de compte, solidaires. Je ne mesurais pas à quel point cette expérience allait me remuer.
La mission était claire et, je pense, volontairement assez libre. Il s’agissait de témoigner de manière artistique et humaine, avec mon oeil de photographe, de la diversité et de la richesse de l’Action sociale que mène le groupe Malakoff Médéric. Une activité trop méconnue et pourtant ambitieuse , très utile et étendue à tout l’hexagone.
J’ai compris que je croiserais des vies bouleversées, ou, comme on dit, « en rupture sociale  » à la suite d’un coup dur ou encore faute de moyens. J’ai compris que je rencontrerais des personnes malades, handicapées, plus ou moins atteintes.  J’ai aussi saisi que j’allais photographier des personnes âgées heureuses et soulagées qu’on les aide à bien vieillir, du futures retraités se préparant avec attention à leur nouvelle vie et même des jeunes en quête d’un emploi. Et puis encore des personnes dont le travail était justement, jour après jour, d’aider et de trouver des solutions.
Comme n’importe qui, j’ai visualisé, imaginé ces situations dont nous entendons tous parler quotidiennement ou presque. Je croyais connaître à peu près ce qui m’attendait. Mais, en fait, je n’avais rien vu !
Je n’avais pas vu la volonté, voire la rage de s’en sortir. Je n’avais pas imaginé la bonté, l’attention malgré les épreuves. Je ne savais pas combien un jeune trisomique pouvait être le plus gratifiant des fils. Je ne mesurais pas à quel point un sourire « réparé » pouvait redonner force et vie à une jeune fille. J’ignorais l’énergie toujours renouvelée qu’il fallait pour aider. Je ne me doutais pas que c’étaient surtout des femmes qui exerçaient ce métier de « délégué à l’Action sociale » et la force qu’il leur fallait pour ne pas ramener chez elles, le soir, les difficultés croisées dans la journée. Je ne savais pas toutes ces choses à ce point.
C’est seulement en entrant chez les uns et les autres que j’ai pris la mesure de ma mission. Armée d’un matériel plutôt encombrant, j’ai parcouru les quatre coins de la France. Toujours bien accueillie. Pour certains, c’était une façon de remercier l’Action sociale, pour d’autres, une façon de témoigner ou bien encore juste de participer… Chaque séance de photos a été l’occasion d’un échange. Le sens de la vie nous a souvent provoqués, nous avons beaucoup ri et j’ai eu, c’est vrai, parfois aussi les larmes aux yeux.
J’ai choisi de réaliser ce projet à la chambre photographique SINAR 4X5 car ce procédé impose la lenteur. Celle nécessaire à une vraie rencontre. J’ai également utilisé le procédé Polaroïd en noir et blanc, ce qui m’a permis de laisser à chacun une image immédiate de ce qui devenait déjà le souvenir d’un passage. Personnes aidées, personnes aidantes, toutes m’ont donné une autre façon de voir. De cela, je les remercie toutes avec gratitude.
Patricia de Gorostarzu

Édité par Édition Albin Michel

Format 22 cm x 22 cm – 95 pages – Parution 2011

Prix Public 29 Euros – (Épuisé)

Après avoir exploré tant d’endroits et parcouru le monde pour assouvir sa soif de découverte, Patricia de Gorostarzu a décidé de se perdre dans sa propre ville pour la photographier. Elle a choisi de la faire faire au coeur de l’hiver, car c’est sans le feuillage de ses arbres que Paris se montre sans pudeur et dans toute sa splendeur, qui de jour comme de nuit, est parfaitement mise en lumière. Comme une ville qu’elle ne connaissait pas, elle a redécouvert sa ville natale. Au fil de ses balades, elle a photographié Paris avec son Polaroid. Ce « road trip » parisien, lui a fait ressentir encore plus profondément la chance qu’elle avait de se promener dans l’une des plus belles villes du monde. 

Préface de Tania de Montaigne

À nous deux Paris ! C’est ce qu’on dit dans les romans, dans les poèmes, dans les films, dans les chansons. De tout temps, jeunes Rastignac, venus de loin ou de tout près, en RER ou en charter, on a rêvé cette ville avec la force de ceux qui se croient tout permis, on a gravi une à une les marches qui menaient à l’idée qu’on s’était faite de tout ça, on a essayé en tout cas. À nous deux ! On s’y est écorché les genoux, râpé les mains, on s’y est émerveillé, on s’y est tapé la tête contre des murs visibles ou invisibles, des murs de pierre, de verre, des murs d’indifférence ou d’oubli. On y a mangé des crêpes indigestes en attendant l’ouverture des premiers métros, on y a bu des cafés interminables pour faire durer les quelques sous qu’on avait en poche, on y a été fille, femme, on y a été amoureux, on y a embrassé des garçons à bonnets péruviens pas forcément mémorables. À nous deux ! Assis sur des marches, sur des bancs, dans des parcs, on s’y est raconté des projets plus grands que nous qui, pour certains, existent aujourd’hui, quand d’autres attendent encore. On les croise parfois au détour d’un tiroir resté longtemps fermé, et alors, on les repêche, ou on les enterre à nouveau. La partie continue. 
À nous deux ! On a remis des pièces dans le flipper, on a relevé les manches, fermé les poings, on a ouvert les bras, tendu les mains, on a lancé des pavés dans la mare, des mots dans l’arène, on a ri, on a pleuré, on a été meurtri parfois, déçu aussi. Alors on s’éloigne, on tourne les talons, le regard, on choisit un autre lieu, une autre vie, d’autres avenues. Mais quand on revient, c’est toujours pareil, on se dit que c’est beau, que ça vaut le coup, qu’ailleurs ne vaut pas ici, et on soupire, et on replonge. C’est reparti pour un tour. Ça sera dur, peut-être, ça sera drôle, sûrement, ça sera pas comme prévu, évidemment.
À nous deux Paris ! C’était hier et ce sera demain. 
Tania de Montaigne

Édité par Édition Albin Michel

Format 22 cm x 23 cm – 160 pages – Parution 2014

Prix Public 29 Euros

Chez Albin Michel

Préface de Philippe Alexandre

Depuis Waterloo, les Français savent que le mot « bistro » nous vient de Russie et veut dire « vite ». Les soldats russes, qui occupaient notre pays, prenaient à peine le temps de s’arrêter dans les auberges pour savourer notre cuisine. Ils n’imitaient pas leur empereur, le tsar Alexandre : le vainqueur de Napoléon avait découvert à l’Élysée, grâce à l’illustre chef Antonin Carême, les merveilles de la gastronomie française qui exige une douce lenteur, de l’apéritif au pousse-café.
Comme les Français adorent jouer avec les mots, aujourd’hui, pour avaler en vitesse sans même prendre le temps de regarder ce qu’il y a dans l’assiette, ils ont un mot américain  «  Mac Do ! »
La vitesse, qui est la fièvre de notre époque, n’a pourtant pas réussi à nous faire oublier la cuisine de bistro qui mijote sans se hâter, en ne lésinant ni sur le beurre ni sur la crème. Ni sur le vin qui fait les belles sauces et les agréables digestions.  En faisant vivre Chez Marcel, un bistro comme il y en a eu tant dans les villages comme dans les fameuses cités françaises depuis plus de deux siècles, Pierre mérite la médaille de la Reconnaissance nationale. Il n’y a pas chez lui de maître d’hôtel en queue-de-pie ni de peloton de verres devant l’assiette mais c’est ici que l’on peut faire, dans une intimité joyeuse, ce repas à la française que l’Unesco a jugé constitutif du patrimoine de l’humanité.
Philippe Alexandre

Édité par Édition Albin Michel  

Format 22 cm x 26 cm – 160 pages – Parution 2016

Prix Public 39 Euros