Patricia de Gorostarzu
On Day 1 at SIHH we visited Cartier and had a chance to get some quick and replica cartier watches dirty live shots of the new models, including the www.attrinity.com Astrocalendaire, the Earth and Moon tourbillon, the Night & Day, and the new Calibre de Cartier Diver. This post also includes links to WatchTime��s earlier posts on these models, which include images provided by Cartier. The new release that is generating the most buzz is the Rotonde de Cartier Astrocalendaire perpetual calendar tourbillon. The calendar information is arranged in three concentric circles, each on its own level. The day is indicated on the replica cartier Ballon Bleu innermost circle, followed by the month on the center and the date on the outer circle. Small windows move around these displays to indicate the current month, day and date, The tourbillon resides at the center of these displays. A hand on the replica cartier santos back of the watch indicates the leap year. The movement replaces the springs and levers typically found in perpetual calendar movements with gears, eliminating the risk of breakage and allowing setting of all displays by the crown. You can read more and see complete specs here . The Astrocalendaire will be produced in a limited edition of 100 pieces in platinum priced at 150,000 euros. The Rotonde de Cartier Earth and Moon features what Cartier calls a ��secret�� moon display. The round tourbillon at 6 o��clock represents the disk of the moon. With the push of a button, a blue disk covers as much of the tourbillon as needed to represent the current moon phase. The display at 12 o��clock indicates two time zones. See more images and specifications here. See our original write-up of this piece on the page linked above. The Earth and Moon will be produced in a limited edition of 50 pieces in platinum with a lapis dial priced at 200,000 euros.

Rencontres – 2011

Patricia de Gorostarzu, après avoir publié son road-trip américain (Vintage America, Albin 2010), nous emmène dans un tout autre voyage. Pendant un an, elle est partie à la découverte des acteurs de l’action sociale. Ce qui n’était qu’au début qu’un simple reportage pour Malakoff-Médéric est devenu, au fil de ses contacts, une véritable aventure au coeur de l’humain. Elle a su photographier avec pudeur celles et ceux qui se trouvent, pour des périodes plus ou moins longues, dans une situation de détresse. En regard, elle a saisi l’humanité des acteurs de l’action sociale, dans la diversité de leurs métiers et de leurs parcours. Un tendre kaléidoscope de portraits, des deux « côtés » de l’action sociale.

Préface de Patricia de Gorostarzu

Lorsque Malakoff Médéric m’a proposé de réaliser des portraits d’hommes et de femmes qui font l’Action sociale du Groupe, c’est-à-dire de gens en difficulté et de ceux qui les aident, j’ai été séduite par le côté humain de la proposition. Séduite par l’idée de ces vies qui se croisent, de ces vies, en fin de compte, solidaires. Je ne mesurais pas à quel point cette expérience allait me remuer.
La mission était claire et, je pense, volontairement assez libre. Il s’agissait de témoigner de manière artistique et humaine, avec mon oeil de photographe, de la diversité et de la richesse de l’Action sociale que mène le groupe Malakoff Médéric. Une activité trop méconnue et pourtant ambitieuse , très utile et étendue à tout l’hexagone.
J’ai compris que je croiserais des vies bouleversées, ou, comme on dit, « en rupture sociale  » à la suite d’un coup dur ou encore faute de moyens. J’ai compris que je rencontrerais des personnes malades, handicapées, plus ou moins atteintes.  J’ai aussi saisi que j’allais photographier des personnes âgées heureuses et soulagées qu’on les aide à bien vieillir, du futures retraités se préparant avec attention à leur nouvelle vie et même des jeunes en quête d’un emploi. Et puis encore des personnes dont le travail était justement, jour après jour, d’aider et de trouver des solutions.
Comme n’importe qui, j’ai visualisé, imaginé ces situations dont nous entendons tous parler quotidiennement ou presque. Je croyais connaître à peu près ce qui m’attendait. Mais, en fait, je n’avais rien vu !
Je n’avais pas vu la volonté, voire la rage de s’en sortir. Je n’avais pas imaginé la bonté, l’attention malgré les épreuves. Je ne savais pas combien un jeune trisomique pouvait être le plus gratifiant des fils. Je ne mesurais pas à quel point un sourire « réparé » pouvait redonner force et vie à une jeune fille. J’ignorais l’énergie toujours renouvelée qu’il fallait pour aider. Je ne me doutais pas que c’étaient surtout des femmes qui exerçaient ce métier de « délégué à l’Action sociale » et la force qu’il leur fallait pour ne pas ramener chez elles, le soir, les difficultés croisées dans la journée. Je ne savais pas toutes ces choses à ce point.
C’est seulement en entrant chez les uns et les autres que j’ai pris la mesure de ma mission. Armée d’un matériel plutôt encombrant, j’ai parcouru les quatre coins de la France. Toujours bien accueillie. Pour certains, c’était une façon de remercier l’Action sociale, pour d’autres, une façon de témoigner ou bien encore juste de participer… Chaque séance de photos a été l’occasion d’un échange. Le sens de la vie nous a souvent provoqués, nous avons beaucoup ri et j’ai eu, c’est vrai, parfois aussi les larmes aux yeux.
J’ai choisi de réaliser ce projet à la chambre photographique SINAR 4X5 car ce procédé impose la lenteur. Celle nécessaire à une vraie rencontre. J’ai également utilisé le procédé Polaroïd en noir et blanc, ce qui m’a permis de laisser à chacun une image immédiate de ce qui devenait déjà le souvenir d’un passage. Personnes aidées, personnes aidantes, toutes m’ont donné une autre façon de voir. De cela, je les remercie toutes avec gratitude.
Patricia de Gorostarzu

Édité par Édition Albin Michel

Format 22 cm x 22 cm – 95 pages – Parution 2011

Prix Public 29 Euros – (Épuisé)

  • Share

Comments are closed.