Patricia de Gorostarzu continue son exploration urbaine en noir et blanc. Après New York – objet d’un livre publié chez Pyramyd – elle pose son regard et son objectif sur Marseille.
Ville cosmopolite aux multiples visages, Marseille ne se dévoile pas facilement, il n’est pas simple d’en découvrir toute la poésie et la magie qui s’y dégage. Pour Patricia, le parallèle entre New York et Marseille est d’une évidence frappante. Les similitudes entre ses deux villes l’ont tellement fasciné qu’elle a décidé d’y poser ses valises.
Patricia de Gorostrazu évite les clichés et les écueils de la caricature et pose un regard empreint de tendresse et de profondeur sur la cité Phocééenne. Elle a su apprivoiser tous les paradoxes qui composent Marseille et nous transmettre, à travers ses photographies, la magie de cette ville.
Préface de Karine Zibaut
Cité d’Ombres et de Lumières
Marseille. Marseille est un nom qui résonne immédiatement, chargé d’idées reçues et d’images références. Qui n’a pas en lui une projection de Marseille ? Forte personnalité, la cité phocéenne est un mythe. Mais qui la pense belle a priori ?
Belle et non séduisante, Marseille fait naître un chant d’amour éternel chez ceux qui s’y sont posés. Un amour si souvent incompris. Belle Marseille ? Elle est tellement plus que ça…
J’ai compris à quel point j’étais de Marseille le jour où j’en suis partie. J’emporte partout avec moi ses couleurs, ses rivages, ses excès, ses rires, ses lumières… Mais rares sont les Marseillais qui la quittent vraiment. Dans cette ville qui est un pays à elle toute seule, on a le sentiment d’avoir le monde sur un plateau et qu’ailleurs c’est encore ici. Futurs visiteurs, je vous annonce tout de suite la couleur : ailleurs, c’est forcément moins bien qu’ici !
Marseille se mérite. Voilà le secret de ces images fortes et troublantes. Marseille s’est donnée à Patricia car elle a senti la générosité du regard posé sur elle. Ce livre respire à chaque image la profondeur d’une rencontre entre une artiste unique et une ville exceptionnelle.
Marseille et Patricia de Gorostarzu devaient se rencontrer. Elles se sont données l’une à l’autre, complices, espiègles, tendres. Ces images émouvantes sont une évidence.
Marseille la solaire, la multicolore résonnant d’accents épicés, a été conquise par les jeux d’ombres et de lumières de Patricia. Et là, miracle ! Le noir et blanc la révèle enfin telle qu’elle est dans le cœur des siens.
Marseille la Phocéenne est blanche comme le soleil aveuglant, comme la pierre en plein midi, comme la ferveur de Notre Dame, comme les anges qui traînent dans ses rues. Marseille l’insoumise est noire, sombre comme ses histoires dignes des plus fantastiques polars, comme les ragots que l’on comporte à son sujet, comme l’ombre si douce en été, comme la nuit qui la sublime et préserve ses plus beaux secrets.
En noir et blanc, Marseille est bien plus que belle…
Merci Patricia de m’offrir cette préface. Elle me permet d’écrire ma tendresse pour Marseille. Elle m’offre le bonheur de dire toute mon admiration à une artiste d’exception, de te dire à quel point j’aime la précieuse amie et la femme magnifique que tu es.
Je regarde émue et fière ce livre qui rend hommage à la ville de mon enfance avec une si belle sincérité.
Marseille a été un merveilleux écrin pour qu’une fois encore tu m’emportes à tes côtés.
Édité par Édition Pyramyd ntcv
Format 21 cm x 21 cm – 160 pages – Parution 2008
Prix Public 29 Euros – (Épuisé)