Patricia de Gorostarzu
On Day 1 at SIHH we visited Cartier and had a chance to get some quick and replica cartier watches dirty live shots of the new models, including the www.attrinity.com Astrocalendaire, the Earth and Moon tourbillon, the Night & Day, and the new Calibre de Cartier Diver. This post also includes links to WatchTime��s earlier posts on these models, which include images provided by Cartier. The new release that is generating the most buzz is the Rotonde de Cartier Astrocalendaire perpetual calendar tourbillon. The calendar information is arranged in three concentric circles, each on its own level. The day is indicated on the replica cartier Ballon Bleu innermost circle, followed by the month on the center and the date on the outer circle. Small windows move around these displays to indicate the current month, day and date, The tourbillon resides at the center of these displays. A hand on the replica cartier santos back of the watch indicates the leap year. The movement replaces the springs and levers typically found in perpetual calendar movements with gears, eliminating the risk of breakage and allowing setting of all displays by the crown. You can read more and see complete specs here . The Astrocalendaire will be produced in a limited edition of 100 pieces in platinum priced at 150,000 euros. The Rotonde de Cartier Earth and Moon features what Cartier calls a ��secret�� moon display. The round tourbillon at 6 o��clock represents the disk of the moon. With the push of a button, a blue disk covers as much of the tourbillon as needed to represent the current moon phase. The display at 12 o��clock indicates two time zones. See more images and specifications here. See our original write-up of this piece on the page linked above. The Earth and Moon will be produced in a limited edition of 50 pieces in platinum with a lapis dial priced at 200,000 euros.

D’Est en Ouest – 2002

Patricia de Gorostarzu a passé cinq semaines à traverser les Etats-Unis d’est en ouest, en suivant la trace de la mythique Route 66, avec son imposante chambre photographique. Au retour, elle nous raconte les paysages, les objets et les visages qu’elle a rencontré. Ce livre est un témoignage unique sur une Amérique contemporaine et authentique.

Introduction

En descendant de l’avion à Chicago, le cœur battant, j’étais partagée entre l’excitation et l’angoisse face aux 3500 km de route à parcourir avec 120 kg de matériel, à travers huit états, avant d’atteindre Los Angeles. Sachant ne pouvoir compter que sur la bonne volonté de ceux que j’allais rencontrer, je me demandais aux prémisses de ce voyage si les gens allaient se prêter au jeu. L’idée de départ, largement influencée par la lecture de Steinbeck, était de parcourir la légendaire Route 66 à la poursuite des fantômes de la grande dépression.

Cette route, parfois appelée Mother Road, est aujourd’hui tombée dans l’oubli après avoir été l’une des artères principales des Etats-Unis. À son heure de gloire, jalonnée de diners, de clubs et de drive-in aujourd’hui à l’abandon, elle a vu défiler les belles américaines pleines de familles partant en vacances mais aussi les fermiers et ouvriers agricoles poussés par la misère à tout laisser derrière eux pour partir vers la Californie en quête de travail.

Tout au long de cette route, nous avons cherché à rencontrer des gens qui aient pu connaître de près ou de loin le Dust Bowl.

Loin des clichés en quadrichromie des paysages de l’Ouest, c’étaient bien les visages et les émotions que je cherchais à capturer au cours de ce voyage en forme de ballade folk-rock.

Pour moi, l’âme de la route 66 ce ne sont pas les paysages, aussi splendides soient-ils, mais les gens. Une Amérique à l’intérieur de l’Amérique, celle des petites villes où l’on sait prendre le temps de vivre, d’accueillir le voyageur.

Par goût et par choix esthétique, j’avais emporté avec moi une chambre Sinar 20×25 et une développeuse Polaroïd 20×25. Plus j’avançais dans le voyage plus je réalisais que ce choix était parfaitement en accord avec mon approche puisque, les contraintes techniques imposaient d’elles-même de passer du temps avec chacune des personnes photographiées. L’utilisation du Polaroïd m’a permis de remettre à chacun son portrait et donc d’établir un réel échange. La générosité et la complicité rencontrées ont fait de ce voyage l’une des expériences les plus fortes de ma vie.

En revoyant les clichés, l’envie d’écrire une page sur chacune de ces personnes a été très forte, mais j’ai préféré laisser parler les visages. C’est avec les yeux et avec le cœur que j’ai parcouru la Route 66 et c’est ainsi, avec les yeux et le cœur, que j’aimerais que ce livre soit accueilli.

Édité par Édition Flagstaff 

Format 25 cm x 25 cm – 96 pages – Parution 2002

Prix Public 39 Euros

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